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 18 Août : une fête pour Roderic Borgia
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Roderic Borgia, Pape Alexandre VI (1431-1503 e.v.). Ajouté à la liste des saints en 1929/30 e.v. L'Espagnol Rodric Borgia (né Rodrigo Lanzol, mais qui adopta plus tard le nom de famille de sa mère, Borja, italianisé en Borgia) est considéré par les catholiques comme l'un des papes les plus "décadents" de la Renaissance.


Alexandre VI était en fait un pape populaire à son époque : mécène des arts et homme d'État politique, il repoussa une tentative française de prendre le contrôle de l'Italie, libéra les États pontificaux des petits barons terriens, appela à la création d'une ligue des États chrétiens contre les Turcs et fut particulièrement tolérant à l'égard des juifs. Il s'intéressa à la Qabale et accorda l'absolution à Giovanni Pico della Mirandola, un chrétien qabaliste, élève de Raymond Lully et de Marcilio Ficino, qui avait été accusé d'hérésie par l'Inquisition sous le pape Innocent VIII. Michel-Ange réalisa la Pietà pour le Pape Alexandre VI.


Il eut plus de sept enfants, dont Lucrezia, célèbre en tant que mécène, et le célèbre Cesare (qui devint le modèle du "Prince" de Machiavel), qu'il eut de sa maîtresse romaine Vannozza dei Catenei. Il aimait profondément ses enfants et se retrouva mêlé à des troubles politiques en raison de ses tentatives de les doter de terres et de pouvoir.

Cette situation, associée à son implication dans les luttes entre les familles Orsini, della Rovere et Collona, à son penchant pour la grandeur et à un mode de vie relativement libertin, lui valut la réputation qu'on lui connaît aujourd'hui. Alexandre VI mérite certainement une partie du blâme ou du crédit pour avoir inspiré la réforme allemande.


Crowley considérait Borgia comme l'une de ses incarnations précédentes (avec Eliphas Lévi, Cagliostro, Edward Kelly, le Romain Marius de Aquila, Ko Hsuen (un disciple de Lao Tseu) et, bien sûr, Ankh-af-na-Khonsu). Dans le chapitre 86 de ses "Confessions", Crowley déclare que sa tâche en tant que Borgia, nommé par le "Conseil des Maîtres", était de couronner la Renaissance. Il note que son échec dans cette tâche est dû au fait qu'il n'a pas été "entièrement purifié" dans son caractère personnel.


Par Tau Apiryon (traduction Frater Abraxas)

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