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2 mars : Une fête pour Mani
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Mani (en persan : مانی), aussi appelé Manès. Saint de l’Ecclesia Gnostica Catholica, né probablement le 14 avril 216 à Mardinu, près de Ctésiphon et mort selon les sources le 2 mars 274 e.v. à Gundishapu, est un théologien Perse connu pour être le fondateur du manichéisme, une ancienne religion gnostique autrefois prolifique.

Mani a découvert la religion dans sa jeunesse, alors qu’il vivait avec un groupe d’ascètes juifs connus sous le nom d’Elkasites. Après avoir reçu une révélation au milieu de la vingtaine, il en est venu à croire que le salut était possible par l’éducation, l’abnégation, le végétarisme, le jeûne et la chasteté. Il a ensuite affirmé être le Paraclet promis dans le Nouveau Testament, le Dernier Prophète et le Sceau des Prophètes, finalisant ainsi une succession d’hommes guidés par Dieu, comprenant des figures telles que Seth, Noé, Abraham, Enoch, Zoroastre, Hermès, Platon, Bouddha et Jésus-Christ.

Mani, influencé par le mandéisme, commence à prêcher dès son plus jeune âge. Selon les récits biographiques conservés par Ibn an-Nadim et al-Biruni, Manès reçut durant sa jeunesse une révélation d’un esprit qu’il appellera plus tard le Jumeau, qui lui enseigna les vérités divines. À cette époque, les grands groupes religieux existants, notamment le christianisme et le zoroastrisme, se disputent le pouvoir politique et social. Bien qu’il compte moins d’adeptes que le zoroastrisme, le manichéisme gagne le soutien de personnalités politiques de haut rang et, avec l’aide de l’Empire perse, Mani entreprend des excursions missionnaires. Après avoir échoué, il serait mort en prison en attendant d’être exécuté par l’empereur perse, tandis que d’autres récits affirment qu’il a été écorché à mort ou décapité.

Certains érudits et polémistes anti-catholiques soutiennent que son influence se poursuit subtilement dans la pensée chrétienne, par l’intermédiaire d’Augustin d’Hippone (Saint Augustin) qui s’est converti au christianisme après avoir abandonné le manichéisme, et dont les écrits continuent d’exercer une influence considérable sur les théologiens catholiques.

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